
Un Avenir Prometteur ?
Des Innovations
Imaginer un quotidien où ils sont partout...
robots-Serveurs et cuisiniers
Dans un restaurant futuriste de l'Est de la Chine, des machines s'affairent aux fourneaux, tandis que des robots sur roulettes apportent aux clients les raviolis et les légumes frits qu'ils ont commandés.
Cette petite échoppe qui a ouvert à Kunshan propose des plats régionaux mais le service, lui, n'est en rien traditionnel.
Deux robots accueillent la clientèle dès l'entrée avec quelques formules de politesse, et quatre androïdes de petite taille apportent ensuite à chaque table les plats, soupes et bols de riz, posés sur des plateaux.
En cuisine, on trouve deux imposants robots : l'un est en charge des fritures, tandis qu'un autre se consacre à la confection des raviolis et autres bouchées fourrées. Ils sont approvisionnés en ingrédients par une poignée d'employés humains lesquels s'occupent également de préparer les plats plus sophistiqués.

voiture intelligente
Jusqu'à présent toutes les démonstrations de voitures autonomes faites par Google étaient réalisées à partir de véhicules existants. La firme de Mountain View (CA) est passée à une nouvelle étape. Elle a créé un prototype de voiture autonome fait maison, réalisé avec ses partenaires. Google mise sur la simplicité. Le véhicule est composé d'un habitacle simple et confortable, de quatre roues et c'est tout. Le volant, l'accélérateur et le frein cèdent la place à un simple bouton "STOP" en cas d'urgence et, bien sûr, à un arsenal de capteurs. Électrique, le véhicule circule pour le moment à une vitesse maximale de 40km/h, mais pourrait atteindre, à terme, la vitesse de 160km/h.
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Pepper
Pepper, le robot inventé en France par Aldebaran Robotics est disponible à la vente au Japon. Il est le premier robot humanoïde, à destination du grand public, à être capable de comprendre les émotions de son propriétaire et de générer ses actions pour y répondre. Équipé d'un système de reconnaissance faciale, il repère une personne à plus de trois mètres. Il comprend des expressions basiques du langage verbal et corporel humain, comme le sourire, le froncement des sourcils et des émotions comme la surprise, la colère ou la tristesse. Pepper est également capable d'analyser l'intonation de la voix. Toutes ces données récoltées par le robot d'1m 20, lui permettent de déterminer l'attitude à adopter. Ainsi, s'il détecte de la tristesse, il pourra vous proposer d'écouter une musique ou de vous raconter une blague pour vous remonter le moral. De plus, son intelligence artificielle est cognitive. Autrement dit, il apprend au fur et à mesure de ses interactions. Au fil du temps il adaptera également ses réactions selon le caractère de son propriétaire. Il construit ses émotions sur la même manière que celles des hommes. Ainsi il sera plus à l'aise entouré de personnes qu'il connait, content lorsqu'on le félicite et apeuré dans le noir. Son écran ventral lui permet d'exprimer au mieux ce qu'il ressent, ainsi que d'afficher des informations supplémentaires lorsqu'on lui pose une question. S'il lui manque une réponse, il peut effectuer une recherche rapide sur le cloud.

Les drones, L'avenir de la livraison ?
En quelques années les drones sont sortis des bases militaires, pour faire leur apparition dans le domaine public. On les utilise aujourd’hui pour remplir toutes sortes de taches : faire de la prise de vue aérienne, contrôler le bon état du réseau ferroviaire, assurer la surveillance des sites industriels, et même se distraire : il existe des modèles miniatures de loisirs.
Plusieurs entreprises s’y intéressent de près. En particulier dans le domaine de la livraison de courrier et du transport express. C’est le cas d’Amazon, le géant mondial du commerce en ligne. Après 2 ans de développement, l’entreprise a présenté fin 2015 un appareil capable d’assurer un vol d’une trentaine de minutes, avec une charge de 2 kg. Equipé d'un système qui lui permet de détecter les obstacles aériens et de les éviter, il dépose son colis sur une cible posée au sol. Ce n’est encore qu’un prototype mais Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, est convaincu de sa démarche. D’autres acteurs travaillent sur le sujet, dont Google et Walmart. C’est aussi le cas des transporteurs DHL, UPS, et du groupe La Poste en France. Geopost, la filiale de cette entreprise qui est en charge de ce projet, veut développer rapidement une machine capable d’acheminer un colis de 3 kg sur une distance de 16 km. Avec l'objectif d’ici quelques années, d'effectuer des livraisons dans des zones reculées ou en cas de d’urgence.

Un robot Spermatozoïde
L'infertilité est généralement liée à la difficulté qu'ont les spermatozoïdes à se déplacer comme il faut, et elle n'est pas si rare : 1 couple sur 10 serait concerné en France.
C'est pourquoi, des chercheurs de l'Institute for Integrative Nanosciences ont mis au point des "spermbots", robots conçus pour envoyer les spermatozoïdes tout droit vers l'ovule grâce à un système assez simple : la queue du spermatozoïde qui est "faible" est entourée d'une sorte d'hélice, guidée par un champ magnétique. Une fois que le spermatozoïde est arrivé à bon port, l'hélice le quitte.
Cette avancée technologique pourrait permettre d'éviter la procréation in vitro au profit d'une fertilisation directement dans l'utérus. Bref, si c'est encore un prototype, cette innovation scientifique offre en tout cas de grands espoirs !
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ROBOHON
Il est plus encombrant qu'un téléphone mais est aussi nettement plus mignon : Robohon est le premier robot pour le grand public de Sharp. Ce petit robot d'environ 20 centimètres parle, reconnait la voix de son propriétaire et sait rendre quelques petits services comme donner la météo du jour, réciter une liste de courses ou prendre des photos grâce à la caméra implantée sur son front. Capable de marcher, de danser et de s'incliner, il dispose aussi d'un petit projecteur qui lui permet d'afficher un film ou des photos sans faire appel à son écran tactile. Ce petit robot est présenté par Sharp comme un « copain » de la vie de tous les jours. Il est plus utilisé pour amuser, à sa façon de robot, plutôt que de rendre des services. Au dos du robot, on retrouve un petit écran tactile tel un smartphone doté de sa propre connexion aux réseaux mobiles, Robohon devrait voir le jour au Japon dans le courant du deuxième semestre 2016.
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La question de L'EMPLOI
La révolution en cours va profondément changer nos vies dans les années à venir. Nos manières de vivre et de travailler vont être dûrement impactées et chamboulées. Les changements qu’elle induit sont désirés par les uns et craints par les autres. On sait, cependant qu’elle est incontournable.
Le seul moyen de faire face et de tirer parti correctement de cette évolution est d'anticiper ses conséquences néfastes afin de les éviter.
La société civile est faite d'Hommes tandis que l’entreprise le sera de moins en moins. Du coup, l’enjeu majeur est de reconstruire une société pour des Hommes qui auront perdu leur emploi, ce qui ne veut pas dire sans activité et ne doit pas vouloir dire sans revenu.
Les humains ont toujours réussi à inventer des outils, des machines, des technologies pour s’épargner les tâches laborieuses. Dans beaucoup de métiers les machines ont peu a peu remplacé l’homme pour ce qui est des tâches physiques. Meilleure productivité, possibilité de se spécialiser dans des métiers nouveaux plus riches et valorisants : voici comment le progrès technologique a accompagné l'évolution de la société.
On s’est ensuite intéréssé à soulager les tâches intellectuelles laborieuses. Après le "muscle physique", les machines ont peu à peu remplacé les humains pour ce qui est du "muscle intellectuel".
Jusqu’à présent les robots étaient dédiés à des tâches spécialisées. Ils faisaient ce qu’on leur avait appris à faire, inlassablement, mais sans capacité d'innover. Cette époque est révolue. Aujourd’hui nous disposons de robots capables d’apprendre de l'humain en l'observant pour ensuite l'imiter. Les robots suivent la même transformation que les ordinateurs : auparavant énormes et monotâche ils ont envahi nos vies en se miniaturisant et devenant interactifs.
Les robots n’en sont qu’à leur début. Encore maladroits et lourds, ils sont désormais capables de remplacer les humains sur des emplois faiblement qualifiés. On en trouve déjà dans les cuisines des restaurants.
Ces multiples améliorations techniques entraînent petit à petit le remplacement de l'Homme par le robot. De par ce fait, la courbe du chômage ne cesse de s'accroître. L'enjeu politique à venir est énorme et nous ne sommes malheureusement pas prêt à l'affronter. Cet enjeu n’est pas de faire renaitre artificiellement quelques milliers d’emplois qui n’ont plus aucun sens économique mais de savoir quoi faire des dizaines de millions qui vont disparaitre demain.
Quelques exemples
L'AUTOMOBILE
La voiture intelligente qui se conduit seule n’est pas un rêve mais une réalité. Elle existe et elle roule. Ne se pose plus que la question de savoir à quelle vitesse elle va remplacer la voiture traditionnelle. A ce titre, le combat des taxis contre les VTC (voiture de transport avec chauffeur) semble largement dépassé : tous seront au chômage dans 10 ans. Vous avez peur d’une voiture sans chauffeur ? Elle n’a pas besoin d’être parfaite, elle doit juste être meilleure que nous. Et cela n’est pas compliqué au vue des 40 000 morts par an aux Etats-Unis, et des plus de 3000 décès en France. Une voiture intelligente ne s’endort pas, ne téléphone pas en conduisant, ne se laisse pas distraire par une passante, n’est pas éblouie par le soleil et ne surestime pas son temps de réaction.
Ces véhicules automatiques remplaceront l'Homme et tous les véhicules humainement pilotés dans les entrepôts et dans toutes les activités qui consistent à transporter quelque chose ou quelqu’un.
Rien que dans l’industrie des transports l'impact se fera sur environ 70 millions d’emplois au niveau mondial. La raison économique et l'évolution technologique l’emporte toujours face aux problèmes sociaux. Moins dangereux, moins cher, les entreprises et les compagnies d’assurances vont adorer.
LES COLS BLANCS
Les professions dites « intellectuellement supérieures » ne se sont jamais senties concernées par l’automatisation. Cela est en train de changer. Le risque de se retrouver sans emploi à cause de l'envahissement des robots est maintenant présent dans toutes les classes socio-culturelles.
Les « robots logiciels » (ou software bots) sont encore plus présents et se développent plus vite que les robots « mécaniques ». Ces robots, nouvelle incarnation de l’intelligence artificielle, n’ont même plus besoins de programmeurs pour évoluer : ils sont capables d’apprendre, par eux-mêmes et entre eux, des choses qu’un humain n’aurait pas été capable de leur enseigner.
Les bourses sont déjà quasi entièrement sous contrôle des robots qui ont appris eux-mêmes quoi faire, comment le faire et créer leurs propres algorithmes en fonction de leurs analyses du fonctionnement du marché. Également, de nombreux articles de presse sont écrits par des robots. Ils peuvent écrire sur n’importe quel sujet et même faire vos comptes rendus de réunion ou rapports trimestriels.
LES PROFESSIONS INTELLECTUELLES
Même les professions hautement spécialisées ne sont pas protégées. Le meilleur exemple est celui des avocats dont une grande partie du travail peut être confié à des robots. Tout le travail d’analyse, d’évaluation des risques, d’études d’opportunités, de recherches est en train de leur échapper.
Tout ce qui est recherche documentaire, « discovery » n’est déjà plus du ressort des humains dans de nombreux cabinets. Lire, comprendre et trouver des corrélations parmi des centaines de milliers de documents est une activité où la machine dépassera toujours l’homme : pas de pause, pas de perte d’attention, pas de fatigue, pas de biais. Le robot n’oubliera jamais la petite ligne en bas de la 500e page d’un dossier !
Le plus célèbre de ces robots professionnels est sans doute IBM Watson. Aujourd’hui Watson et plus généralement ceux qu'on appelle les systèmes cognitifs ont déjà de multiples utilités. Par exemple, ils aident à diagnostiquer les cancers et à trouver le meilleur traitement possible. La machine peut comprendre les intéractions entre tous les médicaments et leurs fonctionnements dans chaque cas particulier.
Ces robots ne sont pas appelés à remplacer tous les médecins, mais seront des assistants précieux.
LES PROFESSIONS ARTISTIQUES
Dernière catégorie de professionnels qui se croit hors d'atteinte de cette révolution : les artistes et les créatifs. Tandis que les « vrais » créatifs, ceux qui vivent de leur talent et qui représentent une part infime de la population ne sont pas encore concernés, ceux qui ont besoin d’un peu de créativité dans le cadre de leur activité peuvent commencer à s’inquiéter.
Des robots arrivent déjà à composer des mélodies simples de manière à ce qu’un humain ne puisse pas le remarquer. Quant à Watson, à défaut de cuisiner, il est capable de créer des recettes très inventives.
Tout cela n’est pas de la science fiction. On parle de choses qui fonctionnent réellement aujourd’hui sans que le grand public n’en ait conscience. Maintenant projetons nous à un horizon de 10, 20 ans et imaginons où cela peut nous emmener.
Si on est un peu lucide il y a deux manières d’envisager l’avenir.
La première est de se dire que demain une grande partie d’entre nous sera inemployable.
La seconde est de prendre le parti d’Andrew McAfee et Erik Brynjolfsson dans leur livre « Race Againts the Machine ». Ils expliquent que des métiers vont disparaitre mais d’autres vont se créer et on retrouvera une croissance de l’emploi durable. Ils mettent une condition à cette issue bénéfique : il faut que la société et le monde de l’entreprise se transforment continuellement pour tirer parti des innovations technologiques. Sinon, le rique de la rencontre d'une économie robotisée et d'un modèle de société dépassée sera catastrophique au niveau social.
Un enjeu d'avantage social qu’économique
POURQUOI L'AUTOMATISATION VA-T-ELLE PROGRESSER DANS LES USINES ?
Aujourd'hui, les robots des usines sont de grosses machines qui sont "en cage" car elles ne savent pas interagir avec les êtres humains. L'industrie 4.0, lancée à la foire d'Hanovre l'an dernier annonce que les robots vont sortir de leur "cages" et être mis sur des programmes qui leur permettront de communiquer entre eux. On va pouvoir concevoir des simulations d'usines avant de les construire et donc éliminer l'imprévisible lié aux humains.
L'usine se déshumanise. Si on ne croit qu'au capitalisme pur et donc à l'efficacité absolue, l'usine doit être sans ouvrier. Ce qui n'empêche pas d'avoir des êtres humains pour superviser l'interaction des robots, mais cela représente beaucoup moins de monde, d'où la disparition de nombreux emplois.
Les usines de demain seront plus proches du consommateur avec l'imprimante 3D et les nouvelles technologies, il sera possible de construire des produits pratiquement dans chaque ville.
LES CONSÉQUENCES DE CETTE AUTOMATISATION GÉNÉRALISÉE SUR LA SOCIÉTÉ
Une société de loisirs va émerger, avec de nouveaux métiers. Ce sera un monde où il faudra bien remplir ses journées. Cela existe déjà d'une certaine façon. Des gens sont aujourd'hui payés pour jouer à des jeux vidéo car de plus en plus de personnes aiment les regarder jouer sur internet.
Il y a ainsi des nouveaux métiers qui apparaissent.
On peut aussi imaginer que si l'on arrive à affranchir l'être humain de la production et qu'il a moins besoin de travailler sans que cela l'empêche de subvenir à ses besoins, il pourra aider son prochain, faire du caritatif.
Cette théorie est cependant trop utopique. Si le système n'est piloté ni par des sages, ni par des gouvernements, s'il n'y a pas d'autre rôle à jouer pour la plupart des particuliers que d'être oisif, de gros problèmes socio-économiques majeurs vont émerger.
EST-CE LA FIN DU TRAVAIL ?
Avec la généralisation des robots, le travail douloureux et difficile est appelé à disparaître pour le bien-être physique de l'Homme. Les nouveaux appareils vont s'occuper des tâches répétitives manuelles ou intellectuelles. Malgré ces avancées, des questions fondamentales persistent : que va être l'occupation des sept milliards d'habitants de notre planètes ? Comment va-t-on continuer à créer de la richesse ? Comment allons nous survenir à nos besoins sans revenu ? Grâce à l'impôt négatif (une sorte de revenu de base) ? Va-t-il falloir que les riches donnent au pauvres ?
LES CHIFFRES À VENIR
Selon Roland Berger Strategy Consultants, une société internationale de conseils stratégiques, trois millions d'emplois vont être supprimés en France d'ici à 2025 à cause des robots.
Une étude de l'Université d'Oxford, qui est basée sur le fonctionnement de 601 différents types de métiers annonce qu'à «moyen terme», vers 2035, 49% des emplois au Japon pourront être intégralement remplis par des robots. Et le Japon ne serait pas le seul pays industrialisé à s'ouvrir à la robotisation massive. Ce «grand remplacement» concerne également deux autres pays sur lesquels s'est penchée l'étude. Les États-Unis affichent ainsi un taux de 47%, quasiment équivalent au Japon. Le Royaume-Uni est lui, légèrement en retrait, 35%, mais ce taux potentiel représente une révolution à venir du fait d'un marché où les emplois dans l'industrie et les services aux gestes répétitifs sont un peu moins nombreux qu'au Japon ou aux États-Unis.
Le site internet de la BBC propose pour expliquer les évolutions du monde du travail un outil vous calculant le risque que votre emploi soit robotisé d'ici 20 ans. Les démarcheurs au téléphone (99%), les dactylographes (98,5%) ou les gestionnaires de comptes (97,6%) ont du souci à se faire. A l'inverse, les infirmières ou infirmiers qualifiés, les sages-femmes, les métiers de l'enseignement ou les cadres du secteur social ont tous une probabilité de risque inférieure à 1%.
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Conclusion
L'ère de la robotisation à outrance dans laquelle nous sommes en train de nous immerger nous appelle à une réflexion sur les principes qui régissent notre économie.
Depuis des siècles, l'Homme par son travail crée des richesses afin de pouvoir consommer. Or, avec l'évolution que nous sommes entrain de connaître, nous nous retrouvons dans un monde où le travail de l'Homme est en partie remplacé par le travail du robot. Qu'en est-il alors de la création de richesses ? Comment allons nous pouvoir continuer de consommer sans avoir à payer nos achats ? Nous nous rendons compte que la robotisation n'agit pas seulement sur l'emploi, mais aussi sur l'économie en général et remet en cause ses fondements mercantiles.
La série télévisée futuriste suédoise "Real Humans" va encore plus loin dans l'interpénétration des robots dans notre vie. Elle imagine notre cohabitation avec ces êtres autonomes, évolutifs et interactifs non seulement dans le monde du travail, mais aussi dans le monde familiale et même sentimental.
Cette série plus qu'elle ne dérange, donne la chair de poule.
Les robots mis en scène sont si semblables aux humains qu'ils pourraient finir par nous remplacer. Les "Hubots" (contraction de humain et de robot) capables de sentiments arrivent même à séduire jusqu'à devenir un membre de la famille si parfait physiquement et intellectuellement qu'on peut en tomber amoureux(se).
Ne serait-ce pas encore le début d'une nouvelle révolution qui commence par une idée totalement absurde ?
Ne serait-ce pas la fin du règne humain ?